" Étude comparative technique et économique entre 4 modèles de salles de classe, Mauritanie ", OIT 2022, Auteur : Mathieu Hardy, 38 pages // " Étude comparative technique et économique entre 4 modèles de bâtiments standards, Mauritanie ", OIT 2022, Auteur : Mathieu Hardy, 31 pages

OBJECTIF DES ÉTUDES
Le principal objectif de ces deux études est d’apporter des données solides et vérifiables, relatives aux principales caractéristiques techniques et de coûts des différentes typologies innovantes comparées ; puis de les compléter avec des données équivalentes pour un modèle que l’on nommera « tout béton » représentatif d’une pratique courante observée en Mauritanie, et plus largement en Afrique Sahélienne.

INDICATEURS DE COMPARAISON
Les indicateurs de comparaison retenus dans le cadre de ces études sont les suivants :
         1/ Consommation de matériaux à forte empreinte carbone (ciment et fer à béton).
         2/ Retombées économiques locales directes (main d’œuvre et matériaux locaux).
         3/ Compétitivité des modèles.

MÉTHODOLOGIE EMPLOYÉE
La méthodologie employée consiste en l’utilisation des outils classiques de description de projets techniques, en particulier la représentation graphique en plans et la description quantitative sous forme de déboursés par postes de travaux et de devis quantitatifs estimatifs intégrant les métrés des modèles.
Un travail d’enquête a permis de collecter les prix des matériaux et matériels nécessaires à la réalisation des ouvrages et de constituer une base de données appliquée équitablement aux différents modèles.
Les résultats sont in fine tirés de l’analyse comparative des caractéristiques techniques, quantitatives et estimatives des quatre modèles étudiés.
L’ensemble de la démarche peut être décomposée selon les 6 étapes suivantes :
Étape 1 : Identification et caractérisation des 4 modèles de salles de classe comparés.
Étape 2 : Choix du site représentatif.
Étape 3 : Constitution d’une base de données « prix matériaux » par enquête auprès de fournisseurs locaux.
Étape 4 : Description graphique et quantitative des modèles comparés.
Étape 5 : Création des outils de déboursés permettant d’estimer les prix unitaires des principaux postes de travaux des différents modèles comparés.
Étape 6 : Analyse des résultats et communication.
" Usage de la terre crue comme matériau de construction sur front de mer, et plus largement dans des contextes marqués par une présence saline (eau, sol) ", OIT 2019, Auteur : Mathieu Hardy, 75 pages.
En Mauritanie, et plus largement dans des milieux similaires ou proches, dans quelle mesure le recours à des procédés constructifs « terre crue » peut (ou non) s’avérer pertinent sur front de mer, et plus largement dans des contextes marqués par une présence saline (eau, sol) ? S’il est communément admis que ces environnements salins particulièrement stressant dégradent les ouvrages en béton et en acier, qu’en est-il des ouvrages à base de « terre crue » ? Quels sont les phénomènes spécifiques à prendre en considération lorsque l’on souhaite construire sur front de mer ou en présence de sels ? Qu’en pensent certains experts/praticiens « terre crue », et existe-t-il des exemples bâtis « terre crue » anciens et contemporains exposés aux sels auxquels faire référence ?
" Le secteur du bâtiment Mauritanien, enjeux, orientation et potentiel de réforme ", OIT 2017, Auteur : Mathieu Hardy, 90 pages, ISBN : 978-92-2-231296-2 (web PDF).
Le secteur du bâtiment est et a toujours été un secteur stratégique dont le dynamisme et l’épanouissement des sociétés dépend intrinsèquement. L’accès au logement décent et aux infrastructures de base pour tous, la durabilité des constructions et la préservation des écosystèmes dans des contextes d’urbanisation galopante, de croissance démographique et de changements climatiques, sont parmi les grands défis mondiaux auxquels les états et sociétés doivent faire face.
La République Islamique de Mauritanie, pays à la fois saharien, sahélien et littoral, est confrontée à des sécheresses chroniques, à une forte croissance démographique, à une urbanisation particulièrement rapide et à la paupérisation d’une part importante de sa population. Elle est donc directement concernée par ces défis. Dès lors, dans ce contexte de forte vulnérabilité, comment le secteur du bâtiment mauritanien peut-il s’adapter et participer de l’amélioration de la capacité de résilience de la société ? De quelle façon orienter la transition ? Sur quels concepts et ressources appuyer les politiques publiques, les actions et autres programmes qui se mettront en place à l’avenir ?
Back to Top